سياسة

تقارير صحفية حول ملايير الدولارات التي يجري تهريبها بانتظام من الجزائر


الجمارك تشعر البنك المركزي لتجميد تحويلاتهم البنكية وتحصي خسائر بالملايير
سوريون وإيطاليون يهربون العملة ويستنزفون أموال الخزينة
الجمارك تقرر مصادرة وبيع حاويات مهملة يجهل محتواها في المزاد

فتحت مصالح المراقبة اللاحقة بالمديرية العامة للجمارك تحقيقات معمقة حول شركتين أجنبيتين ممن قاموا بمئات عمليات الاستيراد في ظرف قياسي، ويتعلق الأمر بشركة سورية وأخرى إيطالية كبدتا الخزينة، بسبب مخالفات خطيرة، خسائر بالملايير يجري جردها من طرف المحققين.
تفيد النتائج الأولية للتحقيقات التي باشرتها فرق المراقبة اللاحقة منذ شهرين ولا تزال متواصلة إلى أن شركة إيطالية، تخصصت في استيراد الخزانات الكهربائية، قامت في ظرف زمني قصير بمئات العمليات ولم تنتبه مصالح المراقبة الجمركية للتحايل الذي كانت تقوم به إلا بعد إجرائها المطابقة للأسعار المصرح بها لدى الجمارك والضرائب والأسعار الحقيقية لوارداتها في الأسواق العالمية، ليتبين فيما بعد أن تخفيض القيم كان بقرابة ثماني مرات من قيمتها الحقيقية.
وبعد تفطن مصالح المراقبة اللاحقة باشرت تحقيقاتها التي انتهت إلى أن عدد العمليات التي تمت تمثل خسائرها بالنسبة للخزينة إلى حين انتهاء عمليات الإحصاء إلى مئات الملايير، حسب ما أكدته مصادر ”الخبر”، وأضافت هذه الأخيرة موضحة بأن المرحلة الثانية من التحقيقات ستتمثل في تحديد قيمة الغرامات وإجبار الشركة على دفعها، كما سيتم إدراج اسم الشركة ضمن البطاقية الوطنية للشركات المدانة بالغش. ولم تستبعد نفس المصادر اللجوء إلى القضاء في حالة تأخر الشركة عن دفع الغرامات التي ستفرض عليها.
من جهة أخرى تمكنت إحدى الشركات السورية من افتكاك عقود بالتراضي مع شركة سوناطراك فيما يخص تموينها بالمواد المكتبية من الخارج، وقامت هذه الشركة السورية فضلا على تضخيم الفواتير، باستعمال عدد كبير من السجلات بما معدله سجل كل سنة، لتتمكن من خلالها نفس الشركة من الحصول على نفس الصفقة مع سوناطراك.
وتوصلت مصالح الاستعلامات الجمركية إلى اكتشاف استعمال هذه الشركة لأكثر من 10 سجلات بغرض التهرب الضريبي، وهي سجلات منها المستأجرة ومنها سجلات جديدة تستخرج لتجديد إبرام الصفقة مع سوناطراك.
ومن بين المخالفات الأكثر ضررا بالاقتصاد الوطني ما تعلق بتهريب العملة عن طريق الاستيراد، سيما وأن القيم المصرح بها للعتاد المكتبي المستورد خيالية مقارنة بقيمتها في الجزائر، خاصة وأن هذا النوع من العتاد المكتبي متوفر في الجزائر ولا يستلزم استيراده من طرف شركة أجنبية.
وتواجه الشركة السورية، حسب مصادر ”الخبر”، تهمة تهريب العملة ومخالفة التشريع المتعلق بقانون الصرف فيما يخص تضخيم الفواتير. وقد قامت مصالح الجمارك بإبلاغ البنك المركزي لاتخاذ إجراءات تجميد التحويلات البنكية لحسابات تلك الشركة في الخارج.
ومن بين ما وقف عليه محققو المراقبة اللاحقة أن نفس الأشخاص السوريين يبرمون صفقات بسجلات مختلفة مع بعض فروع سوناطراك، وهي عقود تبرم بالتراضي وتسبب تغيير السجلات في تهرب ضريبي بقيم ستشرع مصالح الضرائب في جردها بعد إبلاغها من طرف مصالح الجمارك في إطار اتفاقية تبادل المعلومات حول الشركات المدانة بالتصريح المزور والتهرّب الجبائي.
وللإشارة فقد جاءت الإجراءات التي اتخذتها مديرية المراقبة اللاحقة في إطار مخطط سطرته إدارة الجمارك وأمرت الحكومة المدير العام عبدو بودربالة بتجسيده لكبح تهريب العملة وحماية احتياطي الصرف من الاستنزاف تحت غطاء الاستثمار أو الاستيراد والتصدير.
وعلى صعيد آخر أعلنت قباضة المصالح الخارجية للجمارك بالدار البيضاء أن مفتشية عين طاية ستكون مضطرة لمصادرة وبيع في المزاد لعشرات الحاويات مهملة من طرف أصحابها. وقد أعلنت إدارة الجمارك القائمة الاسمية للشركات ,21 مطالبة إياها بتسوية الوضعية قبل انتهاء الآجال القانونية. وفي أغلب الحالات تعود أسباب إهمال الشركات لحاوياتها إلى العجز عن الجمركة بسبب الإفلاس أو خوفا من المتابعات القضائية في حالة ما تعلق الأمر باستيراد ممنوعات أو خردة لتهريب العملة، وهو ما يمنعه القانون ويعرّض صاحبه للسجن.



المصدر :الجزائر: سامر رياض
2010-07-19
http://elkhabar.com/quotidien/index.php?date_insert=20100718&idc=55&ida=216015#

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DES MILLIARDS DE DOLLARS ILLÉGALEMENT TRANSFÉRÉS À L’ÉTRANGER
Les dessous d’une grande arnaque
22 Juillet 2010

Tous les indices indiquent que l’Algérie se dirige vers des importations d’environ 40 milliards de dollars en 2010.

Le commerce extérieur de l’Algérie continue de susciter les commentaires des économistes. Certains voient même que la facture est exagérément gonflée. C’est le cas de Nouredine Laghliel, expert en Bourse en Suède. L’année dernière, la facture des importations était de 40 milliards de dollars. Elle a toutes les chances de se situer au même niveau cette année. Même si les données sur le commerce extérieur des six premiers de l’année indiquent une légère baisse des importations par rapport à 2009. Elles ne sont plus que de 19,71 milliards de dollars contre 20,92 milliards à la même période de l’année dernière. Mais la hausse par rapport aux trois dernières années est significative. A titre d’exemple, le commerce extérieur algérien a enregistré, au cours du premier semestre 2007, un volume des importations de 12,8 milliards de dollars. C’était déjà significatif d’une augmentation de 20,7% par rapport aux résultats du 1er semestre 2006.
Au début des anées 2000, les importations annuelles étaient de moins de 20 milliards de dollars. Elles avaient même enregistré le niveau de 14 milliards pour dépasser le double en 2009. Dans des intervalles rapprochées, les autres données sur l’économie n’ont pas évolué. Le produit intérieur brut, soit l’ensemble des richesses produites, étaient de 3% en 2004 et de 6% en 2008. L’inflation a évolué de 3,5 à 5% durant la même période et le chômage a diminué de 15% à 12%.
D’autres indices ont évolué. Les dépenses des ménages ont augmenté de 6% et le niveau du salaire national minimum garanti est passé de 12.000 DA à 15.000 DA en 2010.
A la lumière de tous ces chiffres, le même expert arrivé à la conclusion que les chiffres sur les importations suscitent des doutes sur leur véracité. S’ils ne sont pas exacts, c’est qu’il y a des raisons. Lesquelles? Elles seraient au nombre de trois. Il se pourrait que des sociétés-écran se chargent de transférer les devises sans contrepartie, ou que ces opérations ne soient le témoin de blanchiment d’argent ou qu’elles cachent une pratique encore plus banale comme la surfacturation. Il se peut même que toutes ces procédures coexistent.
L’une n’excluant pas l’autre. En tout cas, ce ne sont pas les indices qui manquent pour corroborer ces conclusions. A titre d’exemple, la Banque d’Algérie vient de limoger son directeur du Change à cause des affaires de transfert illicite, découverts après enquête, sans que personne ne puisse s’en apercevoir pour les bloquer. Pour la surfacturation, les faits ont même été portés à la connaissance d’Ouyahia par son homologue syrien lors d’une visite dans ce pays. C’est l’ancien ministre du Commerce qui a rapporté les faits selon lesquels la partie algérienne a fait valoir que ses importations de Syrie atteindraient 300 millions de dollars. Précision des concernés: ils n’ont exporté que 50 millions de dollars vers l’Algérie.
Toutes ces raisons ont conduit le gouvernement à adopter dès l’année dernière des mesures pour réduire le transfert de devises en Algérie. Pour la première année de son application, les résultats ne sont pas très encourageants. Et déjà que le gouvernement parle d’assouplir les restrictions imposées en décrétant que le seul moyen de paiement extérieur est le crédit documentaire.
Les achats urgents ne seront plus concernés par cette procédure.

Ahmed MESBAH
http://www.lexpressiondz.com/article/2/2010-07-22/78778.html

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Blanchiment d’argent
Dubaï Connection au square Port-Saïd


Ils étaient simples trabendistes des années 1980. Devenus importateurs dans les années 1990, ils pèsent aujourd’hui dans le transfert illicite de fonds comme de véritables barons. Leur QG : Dubaï. Enquête sur une filière très rentable.

« Avant, je me contentais de l’importation de marchandises de l’étranger, mais aujourd’hui j’ai trouvé mieux ! Je suis devenu banquier ! », ironise Hichem (*), 30 ans, originaire d’El Eulma. Au début des années 2000, il versait dans l’import-import (nom donné aux Algériens qui ne consacraient qu’à l’importation de toutes sortes de produits). Grâce à l’argent de son père, lui-même importateur, il est maintenant devenu « exportateur de devises ». Hichem est installé à Dubaï depuis trois ans. Sa principale activité : le change de devises à partir de l’Algérie. Une activité qui, à en croire le dernier rapport de l’Organisation internationale Global Financial Integrity (GFI) prospère en Algérie. Classée parmi les cinq pays africains qui ont enregistré les plus grands montants de flux financiers illicites, elle aurait ainsi vu s’envoler 25,7 milliards de dollars entre 1970 et 2008…
La loi du 26 août 2003 relative à la monnaie et au crédit ainsi que le règlement n°07-01 du 3 février 2007 de la Banque d’Algérie relatif aux règles applicables aux transactions courantes avec l’étranger et aux comptes devises interdisent pourtant formellement le transfert libre de devises.
Nous nous sommes rendus au square Port-Saïd, « passage obligé pour ce genre de trafic », point de rencontre entre trabendistes et importateurs, véritable plaque tournante des transactions. Le procédé est simple. « Mon agent au square reçoit le client qui souhaite changer des dinars ou des devises étrangères, explique Hichem. En temps réel, après un appel téléphonique, je donne l’équivalent en dirhams à son représentant à Dubaï. Pour mes clients fidèles, pas besoin d’intermédiaire, tout se fait avec la confiance… »

Militaires, juges et médecins

Parmi ces fidèles, Hichem avoue compter « des militaires, de hauts fonctionnaires de l’Etat, des juges et, dernièrement… des médecins », confie-t-il, le regard fuyant et le sourire au coin. Nous l’avons rencontré à Alger où, en ce jour du printemps, il est venu « cueillir » ses sacs de billets auprès de ses nombreux « employés » issus pour la plupart de la région Est, avant de s’envoler à Dubaï. Nous avons tenté de les approcher. « Je ne suis au courant de rien, je travaille au square pour gagner ma vie… », est la seule réponse que nous avons pu obtenir. « Je possède des milliards et je ne veux pas les investir en Algérie. De plus, je veux acquérir des biens à l’étranger, témoigne un des bénéficiaires du système. Comme il est impossible de transférer mon argent, j’ai dû trouver un moyen. Tout cela se fait grâce au consentement de h’babna taa edoula (nos amis de l’Etat), et pour être franc, si nous ne sommes pas inquiétés, c’est parce qu’eux-mêmes profitent de nous. »
Pour comprendre le procédé, nous nous sommes rapprochés du Centre national de l’information et des statistiques des Douanes. « Il faut revenir à l’ouverture anarchique de l’économie nationale, explique un expert qui a requis l’anonymat. Elle a entraîné tant d’irrégularités qu’il serait difficile aujourd’hui de les contrôler. De simples trabendistes ont ainsi été promus au rang d’importateurs. Et la corruption à tous les échelons de l’Etat, impliquant directement de hauts cadres de la nation, s’est normalisée. » Ali, un jeune commerçant de Ferdjioua, installé lui aussi à Dubaï depuis deux ans, nous explique comment cet argent est mis dans le circuit du transfert illicite vers l’étranger. Ces fonds échangés au square Port-Saïd, au Hamiz ou à S’mar servent ensuite à financer des transactions de l’import. La deuxième phase de l’opération « blanchiment ».

Pratique, le Crédoc

« A Dubaï, les trafiquants ouvrent une LLC (équivalent d’une Eurl ou d’une Sarl), explique-t-il. Grâce à elle, ils commencent par exporter des marchandises de Dubaï ou de Chine vers l’Algérie. En majorant leur valeur réelle – jusqu’à dix fois le montant initial –, ils gagnent déjà beaucoup d’argent. » La suite du blanchiment s’opère via le crédit documentaire, seul moyen de paiement des transactions du commerce extérieur contenu dans la loi de finances complémentaire 2009. « Cette mesure encourage le trafic, dénoncent unanimement un douanier et un expert du CNIS. Elle assure une meilleure maîtrise du commerce extérieure et pour les importateurs frauduleux, c’est une aubaine, car elle garantit le transfert rapide et complet des fonds. » Comment ? L’importateur verse par exemple 100 000 euros à la banque pour acheter une marchandise X. Pendant ce temps, sous une autre casquette, celle d’exportateur à l’étranger, il fournit les documents nécessaires à la transaction.
« A Dubaï, je fournis un document certifiant que la marchandise a bien été embarquée, précise Hichem. Mais puisque je suis moi-même importateur, je peux écrire n’importe quoi sur ces factures. Quant aux conteneurs, ils arrivent souvent avec moins de marchandise que prévu, voire complètement vides. » La marchandise, elle, ne transite pas directement de Dubaï vers Alger. Elle passe auparavant par Malte ou l’Espagne. Le temps que le délai — dix jours — dont dispose la banque pour transférer l’argent, expire. Une fois au port, les conteneurs sont stockés. « L’importateur a ensuite quatre mois et dix jours pour venir chercher son conteneur. Au-delà de ce délai, le receveur des douanes le récupère et l’ouvre, car il devient propriété de l’Etat. Dans les faits, cela prend parfois entre six mois à un an. » Quand les services des Douanes s’aperçoivent de la malversation, il est trop tard. « Car ces trafiquants ont pris toutes leurs dispositions, en utilisant de faux registres du commerce ou des registres appartenant à des personnes mortes ou malades mentales. D’autres fois, grâce à l’implication d’agents corrompus des services des douanes et des fraudes, les transactions se font en toute quiétude. ». Les prénoms ont été changés.

Un réseau de Syriens démantelé au port d’Alger
En juin dernier, les Douanes algériennes ont déposé plainte contre au moins 51 personnes, pour la plupart des commerçants du marché Meissonnier d’Alger-Centre, connu pour le change de devises. Grâce au concours de la cellule de renseignement financier espagnole, pas moins de 900 millions d’euros ont été transférés illicitement pour ensuite être investis en grande partie dans l’immobilier ou le commerce. La dernière affaire en date signalée au port d’Alger, toujours selon la même source, concerne un réseau d’étrangers de nationalité syrienne, impliqués dans un transfert illicite de devises qui se chiffre en millions de dollars. « Une enquête menée par une brigade économique mixte — gendarmerie-douanes-inspection des finances-DRS — a permis de mettre fin à leurs agissements. Après ouverture des conteneurs, il a été découvert une barre de fer dans chacun d’eux, alors que d’après les documents, ils étaient censés en contenir des dizaines. Leur valeur à l’unité ? 100 000 dollars. » Selon une source sécuritaire, ces Syriens étaient connus au square Port-Saïd, qui fait actuellement l’objet d’une enquête.
Trafic dans la Zone arabe de libre-échange
Des responsables des Douanes ont révélé début janvier l’existence de plusieurs cas de majoration de valeur des produits finis importés auprès des pays de la Zone arabe de libre-échange (ZALE). Les fraudeurs ont effectué, grâce à ces pratiques, de gros transferts illicites de devises. Ces cas de fraude affectent directement les réserves de change officielles. Flairant un marché juteux, les opérateurs fraudeurs — qui importaient auparavant de Chine en pratiquant la minoration de valeur — ont changé leur zone de prédilection pour s’approvisionner à partir de certains pays arabes afin de profiter des exemptions de taxes pour transférer illicitement des devises vers l’étranger. Ils ont révélé, par ailleurs, qu’entre 2006 et 2007, les services des Douanes ont mis la main sur des affaires de transfert de devises totalisant un montant de 15 milliards de dinars (près de 210 millions de dollars).

Dubaï, ultime paradis fiscal
Dans une interview accordée à la revue suisse Bilan, l’avocat suisse Yann Mrazek, installé à Dubaï, explique l’engouement des opérateurs économiques et des personnes de profession libérale pour l’émirat. Ce qui les incite à s’installer : les privilèges fiscaux (aucun impôt à payer) accordés par les Emirats arabes unis, notamment Dubaï, « qui reste la seule juridiction offshore qui ne figure pas sur la préliste noire de l’Organisation de coopération et de développement économiques. Pour les privés, Dubaï offre des possibilités similaires au forfait fiscal tout en ne demandant pas plus de deux jours de présence par an. Les sociétés bénéficient de 45 conventions de non-double imposition et ne paient aucun impôt sur place. Juridiquement, ce ne sont pas des paradis fiscaux même si c’est le cas en pratique. Il existe des mécanismes d’échange d’informations par voie diplomatique, mais l’administration est de facto incapable d’y répondre », conclut-il. L’année dernière, l’émirat de Dubaï avait officiellement saisi les Algériens pour des malversations constatées dans le transfert d’argent provenant essentiellement du commerce.

Par Zouheir Aït Mouhoub

http://www.elwatan.com/Dubai-Connection-au-square-Port

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Algeria, Morocco top Africa for illicit money outflow
2010-03-29

Algeria and Morocco rank among the five worst African countries for illicit financial outflow, El Watan reported on Monday (March 29th). Nigeria, with illegal transfers of $89.5 billion, topped the list released by non-governmental organisation Global Financial Integrity (GFI), followed by Egypt ($70.5 billion), Algeria ($25.7 billion), Morocco ($25 billion), and South Africa ($24.9 billion). The sums include proceeds from bribery, theft, human trafficking and drugs.

“Staunching this devastating outflow of much-needed capital is essential to achieving economic development and poverty alleviation goals in these countries,” the GFI report said, adding that financial fraud “drains hard currency reserves, heightens inflation, reduces tax collection, cancels investment, and undermines free trade”. The greatest impact is felt by those at the bottom of the income scales in their countries, El Watan quoted the report as stating.

The study will be discussed March 29th and 30th at the annual conference of African finance ministers in Malawi.

http://www.magharebia.com/cocoon/awi/xhtml1/en_GB/features/awi/newsbriefs/general/2010/03/29/newsbrief-01

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الجزائر والمغرب يتصدران البلدان الإفريقية من حيث تهريب الأموال غير المشروعة

2010-03-29
صُنفت الجزائر والمغرب من بين خمسة بلدان إفريقية هي الأسوأ من حيث تهريب الأموال غير المشروعة حسب ما أوردته الوطن الاثنين 29 مارس. وبمجموع 89.5 مليار دولار من التحويلات غير القانونية، تصدرت نيجيريا القائمة الصادرة عن المنظمة غير الحكومية جلوبل فاينانشل إنتيجريتي تليها مصر (70.5 مليار دولار) والجزائر (25.7 مليار دولار) والمغرب (25 مليار دولار) وجنوب إفريقيا (24.9 مليار دولار). وتضم هذه الأموال مداخيل من الرشوة والسرقة وتهريب البشر والمخدرات.

وجاء في التقرير “حقن هذا التهريب المجحف للرساميل التي تشتد الحاجة إليها ضروري لتحقيق أهداف التنمية الاقتصادية والتخفيف من الفقر في هذه البلدان”، مضيفا أن الاحتيال المالي “يستنزف احتياطيات العملة الصعبة ويرفع التضخم ويقلص من الضرائب المحصلة ويلغي الاستثمارات ويقوض التجارة الحرة”. لكن الأثر الأكبر لذلك يمس ذوي الدخل الأضعف في بلدانهم حسب ما أوردته الوطن نقلا عن التقرير.

وستناقش الدراسة خلال المؤتمر السنوي لوزراء المالية الأفارقة أيام 29-30 مارس في مالاوي.

http://www.magharebia.com/cocoon/awi/xhtml1/ar/features/awi/newsbriefs/general/2010/03/29/newsbrief-01
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Global Financial Integrity: Illicit Financial Flows from Africa: Hidden Resource for Development
The top five countries with the highest outflow measured were: Nigeria ($89.5 billion) Egypt ($70.5 billion), Algeria ($25.7 billion), Morocco ($25 billion), and South Africa ($24.9 billion);
http://www.gfip.org/index.php?option=com_content&task=view&id=300&Itemid=75

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Les services des Douanes poursuivent une centaine de personnes
900 millions d’euros transférés illégalement vers l’Espagne
Les plaintes ont fait l’effet d’une bombe dans les milieux oranais, où un grand nombre de personnalités ont été convoquées par les services de police. Cinq wilayas sont actuellement concernées par ce scandale, à savoir Tlemcen, Oran (port et aéroport), Alger (port et aéroport), Annaba et Béjaïa. Selon des sources au fait du dossier, les douaniers espagnols, qui après avoir informé la cellule du renseignement financier de leur pays, ont saisi leurs homologues algériens sur les sommes en liquide de plus en plus importantes déclarées une fois en Espagne.

Entre 2007 et début 2009, les montants déclarés auraient atteint les 900 millions d’euros, investis en grande partie dans l’immobilier mais aussi dans le commerce. Ce qui a suscité l’inquiétude de la Douane espagnole, mais aussi de la cellule du renseignement financier, au point de faire un rapport détaillé comportant les noms des personnes ayant déclaré les fonds, sans présenter un avis de débit de banque et de le transmettre à leurs homologues algériens. Ce qui a poussé l’administration douanière algérienne à déposer plainte contre au moins une centaine de personnes. A Alger, 51 personnes sont citées, parmi lesquelles 40 ont débarqué en Espagne via l’aéroport et 11 via le port. Il s’agit, selon nos sources, d’une dizaine de commerçants du marché Meissonnier d’Alger-centre – dont un a déposé en un seul voyage la somme de 20 millions d’euros, mais aussi d’importateurs. L’instruction étant en cours, 11 mis en cause ont été frappés d’interdiction de sortie du territoire, mais l’un d’eux a créé la surprise en quittant le pays par le port d’Alger. Ce qui a valu à deux officiers de la police des frontières et quatre agents d’être relevés de leurs fonctions. A Oran, le scandale a fait tache d’huile du fait qu’il touche certains gros bonnets du milieu des affaires et celui de l’immobilier, mais aussi de par les sommes importantes transférées. Les services de police ont convoqué 42 personnes à la suite de la plainte déposée par l’administration douanière.
Les montants, transférés en espèces via les aéroports de Tlemcen, d’Oran, et les ports d’Oran et de Ghazaouet, descendent rarement en dessous de la barre des 100 000 euros, et dépassent dans certains cas les millions d’euros. Certaines sommes ont été investies dans l’achat de villas et d’appartements dans le sud de l’Espagne, à la faveur de la crise économique qui a frappé de plein fouet le pays, faisant baisser considérablement les prix du marché immobilier. A Oran, faut-il le préciser, le scandale a suscité les plus grandes interrogations, mais surtout l’intérêt des services des impôts et de l’IGF, qui se sont succédé pour s’intéresser de près à l’affaire. En effet, l’une des personnalités citée dans cette affaire de transfert illicite, qui aurait déposé des sommes colossales dans les banques espagnoles – investies en grande partie dans l’immobilier – est très connue dans l’Oranie pour ses grands projets dans l’immobilier.
Cet homme d’affaires aurait vendu ses produits à des prix ahurissants, souvent non déclarés, au point où l’inspection des impôts a fini par lancer une opération de vérification. De nombreux acquéreurs ont été convoqués ces derniers jours pour s’expliquer. Cette affaire risque de faire beaucoup de bruit, d’autant qu’elle pourrait entraîner dans son sillage de nombreuses hautes personnalités de l’Etat. Quelques-uns des mis en cause convoqués par la police, dans le cadre de l’affaire des transferts, se sont avérés être des « passeurs » payés par des industriels et des hommes d’affaires qui ont pignon sur rue. Services des douanes, de police et la justice sont actuellement concentrés sur le dossier qui s’apparente à un immense scandale de transfert de devises. Il n’est pas le premier, puisqu’il y a quelques mois, les autorités émiraties ont saisi les services des douanes algériens pour les informer de nombreux cas des transferts de devises, de plus en plus importants dans des cabas par des Algériens en provenance des ports et aéroports. Une délégation de l’administration douanière s’est même déplacée à Dubaï pour s’enquérir de la situation mais, à ce jour, aucune information n’a été donnée quant aux suites à donner à cette « évasion financière » qui s’apparente à une grande opération de blanchiment d’argent. Pour les spécialistes, la sonnette d’alarme est tirée…

Par Salima Tlemçani

http://www.elwatan.com/900-millions-d-euros-transferes

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Alger et Oran, villes privilégiées des passeurs de devises
Le scandale des transferts de devises (en espèces) des ports et aéroports algériens vers les banques espagnoles ne connaît pas d’épilogue. Que ce soit à Alger ou à Oran, d’où les plus importantes sommes ont été transférées, les services des douanes poursuivent leurs enquêtes, alors que la justice avait pris déjà le relais. Une mission d’inspection vient d’être dépêchée pour la troisième fois en Espagne, pays à l’origine de la découverte du pot aux roses. Une liste de plusieurs noms d’opérateurs (habitués des ports et aéroports) algériens, qui ont déposé des sommes importantes en devises dans des comptes espagnols. Ces fonds quittaient le pays dans des valises, sans passer par le canal bancaire, comme l’oblige la réglementation du contrôle de change.

Dans l’Oranie, une trentaine de personnes sont interrogées par la police puis inculpées par le parquet, avant d’être interdites de sortie du territoire national. Plus de 600 millions d’euros ont été transférés en deux ans. Sur la liste des Espagnols, cinq viennent en tête avec des montants qui dépassent largement un demi-million d’euros pour chaque voyage. Il s’agit d’un opérateur de la ferraille, d’un importateur de la viande congelée, de deux grands promoteurs immobiliers et d’un importateur de vêtements. Chacun de ces derniers transférait à chaque fois, durant plusieurs voyages étalés sur deux années, des sommes dépassant un demi-million d’euros et ne descendait jamais en dessous de la barre des 100 000 euros par voyage. L’argent partait dans des valises, souvent avec la complicité des douaniers algériens, avant d’atterrir dans les banques espagnoles, où il est déclaré sans la présentation d’un quelconque débit de banque. Dans de nombreux cas, les personnes listées se sont avérées n’être que des « passeurs » utilisés par des personnalités ou de gros bonnets des milieux d’affaires qui ont pignon sur rue.
D’autres par contre, des commerçants en général, pratiquent cette « fuite » de capitaux pour le compte de plusieurs autres commerçants, qui ont des problèmes d’exercice sur le marché. Le scandale a finalement fait tache d’huile dans le milieu des affaires oranais et assène un sérieux coup à Mobilart un des plus importants promoteurs immobiliers de la ville. Il est le créateur d’un ensemble de quatre tours en verre, type haut standing qui domine le front de mer, pour un montant de 12 milliards de dinars, construit sur un terrain déclaré par le maire de la commune inconstructible en 1957. Mais le patron de Mobilart explique que « les techniques de construction ont depuis beaucoup évolué pour rendre l’assiette foncière apte à recevoir des tours à plusieurs étages ». Le chantier d’El Bahia Center est unique, dans sa conception nouvelle destinée à une clientèle à la recherche de haut standing, reste l’un des plus importants projets immobiliers de la région. Mais, « l’élan » est vite interrompu avec l’affaire des devises, parce que l’entreprise est désormais dans l’œil du cyclone, depuis que le nom de son patron a été porté par les autorités espagnoles sur la liste des personnes ayant enfreint la législation du contrôle des changes. Toute la marchandise qu’elle importe est bloquée par les services des douanes alors qu’une mesure d’interdiction de commerce extérieur a été notifiée par la Banque d’Algérie à toutes les banques qui hébergent ses comptes, bloquant toute opération d’acquisition de matériaux pour les chantiers.

Coup dur pour Mobilart
A ces décisions, est venue s’ajouter celle des impôts relative à une vérification approfondie de sa situation fiscale. Une vérification élargie, nous dit-on, aux acquéreurs des appartements standing des tours, dont les prix d’achat n’auraient pas été totalement déclarés. C’est en fait, une cascade de mesures qui risquent de mettre à genoux l’entreprise, déjà fortement secouée par les rumeurs les plus fortes sur sa faillite. L’un de ses avocats explique que dans cette affaire, il y a une confusion entre la personne physique, dont le nom a été listé par les Espagnols et la personne morale qu’il dirige et qui est Mobilart. Ce qui, pour lui, cause un préjudice énorme à tous les projets de la société et provoque également la panique chez les clients potentiels. Il reconnaît avoir fait passer une somme ne dépassant pas les 600 000 euros, pour faire face à la bureaucratie comme le font tous les opérateurs algériens confrontés aux lenteurs bancaires en matière de crédit documentaire. Pour notre interlocuteur, la majorité des importateurs utilise le cash par le transfert de devise en petites sommes, remises aux fournisseurs étrangers. La somme en litige est pour lui très minime par rapport à ce que brasse Mobilart. Ce qui le laisse croire qu’il y a quelque part une volonté de pousser celle-ci à mettre la clef sous le paillasson. D’autant, explique la source, que des rumeurs ont déjà imputé le retrait de la commande de Sonatrach. « Or, la compagnie, qui devait acheter deux tours, s’est désistée, à la suite d’une mésentente avec son partenaire saoudien. » En tout état de cause, Mobilart a fini par privilégier la voie de la transaction, qui lui permet de payer aux services des douanes une amende évaluée à 30% du montant du corps du délit, qui permet de surseoir aux poursuites pénales, en attendant l’examen du dossier par le comité national de transaction. Si Mobilart est la seule entreprise qui a opté pour la voie de la transaction, les autres entreprises et opérateurs attendent plutôt la décision de la justice. A Alger, sur les 51 personnes initialement portées sur la liste des autorités espagnoles, il ne reste que 17. Parmi celles-ci 13 ont sorti les devises par l’aéroport Houari Boumediène et 4 autres par le port d’Alger. Les mis en cause, en majorité des trabendistes, notamment des commerçants de lingerie féminine du marché Meissonnier d’Alger-Centre, mais également des importateurs. Tous sont frappés d’une interdiction de sortie du territoire national et poursuivis pour infraction à la loi sur le contrôle des changes.
Les montants transportés descendent rarement en dessous de la barre des 100 000 euros. Que ce soit à Alger ou à Oran, où se sont concentrées les plaintes de la direction générale des douanes, trois services d’enquête, les douanes, la police et la justice, sont sur le dossier qui, quelques mois après, n’a toujours pas livré ses secrets. Si quelques commerçants et opérateurs jurent que l’argent qu’ils ont transféré dans les banques espagnoles sert uniquement au business ou à contourner les lenteurs bancaires, bon nombre des contrevenants ont bel et bien blanchi les fonds en les investissant dans l’immobilier sur la côte ibérique. Là où la crise a causé un crash économique. Il ne s’agit pas là d’une première pour les autorités douanières algériennes, puisque les Emiratis, les ont informés d’un même courant de trafic, en début de l’année en cours. Des sommes de plus en plus colossales sont déclarées par des Algériens en provenance d’aéroports algériens. Le rapport des Emiratis fait état d’opération d’évasion de devises, mais ce n’est qu’il y a quelques semaines que les services des douanes ont fini par prendre le dossier en main. L’inspection, dépêchée juste après l’alerte de leurs homologues de Dubaï, n’a abouti à rien, et il aura fallu le courrier des autorités espagnoles, notamment leur cellule du renseignement financier, pour qu’une commission soit désignée pour enquêter sur la liste des personnes transmise par les autorités émiraties et relative à leurs nombreux voyages à Dubaï, transportant des sommes en espèces de plus en plus importante. Pour l’instant, aucune information n’a filtré sur l’identité des mis en cause ni sur le montant total de cette évasion.

Par Salima Tlemçani

http://www.elwatan.com/Alger-et-Oran-villes-privilegiees

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Le parquet d’Alger se saisit d’une lourde affaire de corruption
Six personnes placées sous mandat de dépôt
Parce qu’elle constitue une des plus importantes affaires de corruption, l’audition des sept personnes, dont le secrétaire général du ministère des Transports, présentées au parquet d’Alger, a duré plus de douze heures. Elle s’est terminée par leur mise sous mandat de dépôt pour, entre autres, corruption et trafic d’influence. Au centre de l’affaire, deux représentants de sociétés chinoise, française et japonaise ayant obtenu des marchés de réalisation de l’autoroute Est-Ouest, en contrepartie de pots-de-vin estimés à des dizaines de millions de dollars.

Le scandale financier au centre duquel se trouvaient les dirigeants du Fonds algéro-koweïtien d’investissement (Faki) ne semble pas connaître son épilogue. L’arrestation par les services de sécurité d’un des anciens actionnaires de ce défunt fonds, le 17 septembre dernier, a fait exploser un autre dossier de corruption auquel serait lié de nombreuses personnalités civiles et militaires, que le mis en cause aurait cité lors des investigations. Son arrestation a été opérée à la suite de la plainte d’un autre homme d’affaires, lui-même représentant des intérêts de sociétés étrangères activant dans le même domaine que l’ex-cadre du Faki. Confrontés, les deux hommes se sont accusés mutuellement en levant le voile sur leurs réseaux de contact au sein des institutions de l’Etat qui leur permettaient d’avoir des entrées pour bénéficier d’une manière « complaisante » de gros marchés. La contrepartie est bien évidemment en monnaie forte, transférée vers des comptes à l’étranger ou d’achats de biens immobiliers et fonciers. Les deux mis en cause auraient cité de nombreux cadres des travaux publics, dont le secrétaire général du département de Ammar Ghoul, des hommes d’affaires, des fonctionnaires de l’Etat, mais également des militaires, dont un colonel du DRS (Département du renseignement et de la sécurité), qui occupe le poste de conseiller du ministre de la Justice et qui lui a vendu une villa à Oran, offerte par la suite à une star de la chanson. Entendu dans le cadre de l’enquête (menée par la police judiciaire du DRS), puis confronté au mis en cause, l’officier a été écarté du dossier « faute de preuves ».
Hier soir, l’ensemble des personnes citées dans l’affaire, dont le secrétaire général du ministère des Travaux publics, ont été présentées au parquet d’Alger, et leur audition ne s’est terminée qu’hier en fin de matinée par leur mise sous mandat de dépôt pour, entre autres, corruption et trafic d’influence. Pour nos sources, cette affaire est un vrai défi pour la justice, parce qu’il s’agit de mettre la lumière sur le phénomène de la corruption dont les ramifications ont atteint les plus hauts cadres des institutions de l’Etat. Il est important de rappeler que le scandale du détournement du Fonds algéro-koweïtien d’investissement (75% de capitaux koweïtiens et 25% appartenant à des parties algériennes) s’est avéré être lié à une immense opération de blanchiment, dans laquelle étaient impliqués les dirigeants même de la banque, à commencer par son ancien directeur général. Au total, ce sont 30 millions d’euros qui ont disparu des comptes, avant que le patron ne quitte l’Algérie en 2005, en direction de la France, et qu’une plainte ne soit déposée à son encontre. Une bonne partie de ces fonds aurait été transférée vers une banque luxembourgeoise où il résidait, depuis des années. Lors du procès tenu en 2006, 18 prévenus sont cités à comparaître devant le tribunal de Bir Mourad Raïs, près de la cour d’Alger.
Parmi eux, les actionnaires du fonds, et l’ex-DG du Faki, Mounir El Mili, fils d’un ancien ministre et son épouse toujours en fuite. Le tribunal a également ordonné la confiscation de leurs nombreux biens immobiliers et fonciers situés dans les quartiers huppés de la capitale, et qui auraient été achetés avec l’argent de la banque. Les dirigeants de cette institution, dont l’ancien actionnaire fait objet de la plainte, accordaient illégalement des crédits financiers à des particuliers, alors que le fonds était destiné à l’appui des projets d’investissement. Plus grave, des sommes colossales en devises auraient été vendues sur le marché informel au lieu de passer par le circuit bancaire. L’argent aurait été blanchi dans l’achat de logements, villas, terrains et de niveaux de tours en construction, mais aussi dans l’achat de 15% des actions du groupe Saidal, en novembre 2004. L’implication présumée de cet algéro-luxembourgeois dans une autre affaire de corruption, après avoir été condamné dans un premier temps, laisse supposer qu’il détient un réseau de connaissance assez important et tellement puissant, qu’il avait ses entrées partout, au sein des institutions de l’Etat, pour peu qu’il se montre « généreux » auprès de ses contacts. Le parquet d’Alger aura à élucider une affaire aux dessous vraiment hallucinants…

Par Salima Tlemçani

http://www.elwatan.com/Six-personnes-placees-sous-mandat

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رجال أعمال أجانب وإداريون في قلب الفضيحة
الكشف عن أموال مهربة إلى الخارج بملايين الدولارات

علمت ”الخبر” أن وحدة البحث والتحري بالدرك الوطني تكون قد أحالت ملف المتورطين في قضايا تهريب أموال بالعملة الصعبة خارج الوطن على وكيل الجمهورية بمحكمة الشرافة بالعاصمة، وأن القضية تم اكتشافها عقب تقرير بميناء العاصمة حول صفقات مشبوهة لإدخال معدات صناعية بمبالغ مالية خيالية فاقت 10 ملايين دولار، في حين لا يتعدى سعرها الحقيقي مئات الدولارات.
وتضيف المصادر ذاتها أن الأمر يتعلق بـ10 رجال أعمال من جنسية سورية قاموا بتهريب العملة الصعبة من الجزائر عن طريق التحايل باستيراد تجهيزات صناعية من بلدهم الأصلي إلى الجزائر، على أساس أنها جديدة، غير أنها في واقع الأمر لا تعدو أن تكون آلات قديمة كانوا يملكونها في بلدهم الأم. كما تم تسجيل تضخيم فواتير هذه المعدات للاستفادة من خصائص الوكالة الوطنية لدعم الاستثمار بالجزائر، إضافة إلى التخفيض والخصم من قيمة الضرائب الجمركية على العتاد الداخل إلى الجزائر، واستفادتهم من مبالغ مالية قاربت المليون أورو في العملية الواحدة. وتم التوصل إلى أن المستثمرين الأجانب كانوا يستفيدون من إجراءات استثنائية من طرف بعض الإداريين لتجنيبهم مراقبة البنك الذي يؤكد على حيازة شهادة مطابقة تحويل الأموال الصعبة.



المصدر :الجزائر: ياسين. ب
2010-03-31

http://www.elkhabar.com/quotidien/?ida=200517&idc=55&date_insert=20100330&key=1

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عقب تفجر فضيحة تهريب 900 مليون أورو إلى الخارج من طرف 40 شخصا : إنهاء مهام المدير الجهوي لـ “BNA” بوهران ومسؤول بوكالة الصومام
علمت ”الجزائر نيوز” من مصادر حسنة الاطلاع، أنه تم إنهاء مهام كل من المدير الجهوي للبنك الوطني الجزائري بوهران، ومدير وكالة الصومام بنفس البنك، كما تم نقل مدير شرطة الحدود على مستوى ميناء وهران وعدد من الإطارات بالجمارك، على خلفية شبكة دولية تعمل على محور وهران ـ مرسيليا قامت في الفترة بين 2006 و2008 بتهريب 900 مليون أورو من الجزائر نحو فرنسا· وأكدت مصادر مطلعة أن التحقيق ما زال متواصلا في القضية، وشمل 40 شخصا، من بينهم 27 شخصا من ولاية وهران وهم تجار معروفون على رأسهم ابن صاحب شركة للاتصالات، بالإضافة إلى عدد من وكلاء العبور بوهران وحتى مسؤولين سامين في الدولة، أما بقية المتهمين فهم من ثلاث ولايات بالغرب كتلمسان، غليزان ومعسكر، وقد قام هؤلاء بتحويل أكثر من 900 مليون أورو للخارج بالتحديد إلى مارسيليا ثم إسبانيا قصد تحويلها إلى استثمارات تتمثل في شراء عقارات وبعض المحلات التجارية والفنادق، لكن السلطات القضائية والأمنية بفرنسا وإسبانيا تفطنت للقضية، فقامت بمراسلة السلطات القضائية الجزائرية التي أعلمت رئاسة الجمهورية بهذا الأمر، ما أدى بالرئاسة إلى طلب إجراء تحقيق في القضية، وتم على إثرها فتح قضية استعانةً بقائمة الأشخاص الذين قاموا بتحويل الأموال للخارج· وقد تم سحب جوازات سفر جميع الأشخاص المشتبه في تورطهم في هذه القضية، حيث يخضعون للتحقيق، وبالرغم من سعي عدد من هؤلاء إلى تسوية وضعيتهم إزاء البنك وكذا مصالح الجمارك، إلا أنهم ما زالوا يخضعون للتحقيق· وحسب ما تسرب من معلومات حول التحقيقات في القضية، فإن أغلب الأشخاص المعنيين معروفون بالتهرب الجبائي في وهران، في حين أن مسؤولي البنك الموقوفين والذين يوجدون تحت الرقابة القضائية، هم الذين سهّلوا عمليات تحويل الأموال إلى الخارج·
ر· أماني/ مراد محامد

http://www.djazairnews.info/national/42-2009-03-26-18-31-37/206–900-40-qbnaq-.html

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على خلفية تهريب رجال أعمال 900 مليون أورو للخارج
تحويل رئيسي مصلحتي شرطة الحدود والجمارك بميناء وهران
2009.05.11 خيرة غانو

كشفت مصادر موثوقة أن رئيس مصلحة شرطة الحدود بميناء وهران قد تقرر تحويله للعمل إلى مطار زناتة بتلمسان مع تنزيله إلى رتبة مساعد رئيس مصلحة في إجراء يوصف بالعقابي على مستوى الهيئة، مثلما شمل القرار أيضا رئيس مصلحة الجمارك بنفس الميناء الذي تم تحويله للقيام بذات المهمة على مستوى ميناء الغزاوات.

وتأتي هذه الإجراءات في أعقاب فضيحة تهريب حوالي 900 مليون أورو إلى الخارج خلال الفترة الممتدة بين سنتي 2006 و2008 التي فجرّها بالأساس البوليس الدولي الإسباني الذي تفطن إلى ضخ متعاملين اقتصاديين جزائريين رؤوس أموال ضخمة في أرصدتهم ببنوك المملكة وبشكل مثير للشبهات، لتكشف التحقيقات الأمنية قبل حوالي شهرين عن تورط فعلي لـ 47 رجل أعمال جزائري في القضية من بينهم 27 متعاملا من ولاية وهران لا يزال جميعهم تحت الرقابة القضائية وممنوعين من مغادرة التراب الوطني إلى الآن، ومباشرة بعد الحادثة كانت المديرية العامة للأمن الوطني قد أصدرت تعليمة رسمية وجهت للتنفيذ إلى كافة الجهات المعنية على الصعيد الوطني تقضي بمنع بقاء أي شرطي أو مسؤول على مستوى الجهاز في منصبه لمدة تتجاوز خمس سنوات في إطار تدابير وصفت بالوقائية للحد من التجاوزات وحماية الاقتصاد الوطني من مافيا الفساد داخل وخارج الإدارة، واعتبرت مبررات حركة التحويلات المذكورة ضمن نفس السياق، لكنها كانت أشدّ في صرامتها بالنسبة إلى رئيس مصلحة شرطة الحدود بميناء وهران وهو برتبة محافظ الذي تم إلى جانب إبعاده عن منصبه بعاصمة غرب البلاد تنزيل درجته على السلم الوظيفي إلى مساعد رئيس مصلحة بمطار زناتة، من دون أن يقدم المصدر تفاصيل عن أسباب الأمر.
كما تشير نفس الجهات إلى ترقب إجراء حركة تغيير مماثلة على مستوى مطار السانيا، وأنها ستشمل قريبا جدا نفس الأسلاك الأمنية على غرار ما حصل تماما في ميناء وهران، مثلما أكدت على أن عمليات التحري والتحقيق المباشرة ضد رجال الأعمال المتورطين في القضية المذكورة والمتابعين فيها تحديدا بتهمة تحويل أموال بطريقة مخالفة لقانون القرض والنقد تبقى متواصلة ومن شأنها جرّ المزيد من الرؤوس المتورطة من قريب أو من بعيد حسب المصدر دائما.

http://www.echoroukonline.com/ara/national/36410.html

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  • التحقيق الأمني شمل قائمة بـ 100 متورط
    مسؤولون هرّبوا 250 مليون أورو لتبييضها وشراء عقارات بإسبانيا
    2010.08.25
    نوارة باشوش
    image
    الأموال المهربة استخدمت في شراء عقارات وفيلات بأراغون، كاتالونيا ومدريد

    علمت “الشروق” من مصادر موثوقة أن أجهزة الأمن تتعقب عملية نقل غير شرعية لأكثر من 250 مليون أورو من طرف متورطين تبوّأوا مناصب مختلفة من المسؤولية، ينشطون ضمن شبكة دولية لتبييض وتهريب الأموال، تنشط بين الجزائر وإسبانيا.

    وحسب المعلومات المتوفرة لدى “الشروق” فإن الأموال غير الشرعية التي تم تهريبها ونقلها إلى إسبانيا بتواطؤ من أطراف مسؤولة، مصدرها الجزائر العاصمة وعنابة.

    ووصلت التحقيقات إلى أن هذه الأموال استخدمت في شراء عقارات بإسبانيا بين عامي 2006 و2009، وبالضبط في كل من أراغون، مقاطعة كتالونيا قشتالة ومدريد، وأودع جزء منها في البنوك الإسبانية، خاصة بنك “إسبانيا المركزي”، حيث أنها لم تمر عبر قنوات بنكية قانونية، ولم يسقط المحققون فرضية أن يكون مصدر هذه الأموال صفقات مشبوهة ورشاوى.

    هذا التحقيق حسب المصادر التي أوردت الخبر لـ”الشروق”، يدخل في إطار سلسلة التحقيقات التي يقوم بها قضاة التحقيق على مستوى الأقطاب الجزائية المتخصصة بمختلف المحاكم الموجودة على المستوى الوطني والتي شرعت منذ فترة في استدعاء بعض الأسماء والشخصيات المعروفة وبعض رجال الأعمال المعروفين محليا للتحقيق معهم حول مصدر العقارات الفخمة والبناءات وبعض الأملاك والأموال المودعة لدى البنوك الخارجية، خاصة في الدول الأوروبية منها العاصمة الإسبانية مدريد، بلجيكا، سويسرا، فرنسا، وغيرها من الدول التي تتخذ إجراءات صارمة، خاصة المؤسسات المصرفية، حول الأموال التي تودع في بنوكها خوفا من أن يكون مصدرها من عائدات المخدرات أو الإرهاب، كما أن هذه التحقيقات حسب ذات المصادر تأتي بعد أن تلقت السلطات الجزائرية من نظيرتها الأوروبية إخطارا على شكل تساؤل حول ديون هؤلاء تجاه دولتهم ومؤسساتهم الرسمية، خاصة فيما يتعلق بالضرائب، مع إفادتها بمصادر الأموال التي استغلها هؤلاء في تشييد البناءات وامتلاك العقارات الفخمة واشتراء المصانع على أراضيها، وكانت آخر مراسلة هي تلك التي حملتها السلطات المعنية بمدريد لنظيرتها بالجزائر والتي تضم قائمة بأسماء أزيد من100 شخص، على غرار أحد الأشخاص المعروفين بولاية العاصمة والذي تم استدعاءه من طرف السلطاتالمختصة من أجل المثول أمام قاضي التحقيق بمحكمة سيدي أمحمد لسماع أقواله بخصوص العقارات والأموال المودعة باسمه في بنك فرنسي.

    وكذلك نفس الشيء بالنسبة لأحد المحضرين القضائيين المعروفين بإحدى ولايات الغرب الجزائري الذي تلقى استدعاء مباشرا من طرف قاضي التحقيق على مستوى القطب الجزائي المتخصص بالمحكمة التابعة لولايته لمعرفة مصدر الثروة الجديدة التي جمعها في ظرف قياسي لم يتعد سنتين، وهو الشيء الذي أدى به إلى تشييد فندقين بإسبانيا.

    ومن جهة أخرى فإن التحقيقات التي باشرتها مختلف المجالس القضائية حسب مصدرنا، انطلقت بأمر من رئيس الجمهورية الذي وعدبإنزال سيف الحجاج على كل المتورطين في قضايا الفساد التي هزت البلاد، حيث وجه رسائل مشفرة إلى النواب العامين منذ مدة، يطلب منهم التحقيق في قضايا الفساد.

    http://www.echoroukonline.com/ara/national/58214.html

  • تلقت مراسلة من نظيرتها التونسية تضم قائمة بـ15 مهربا
    الجمارك الجزائرية تحقق في تهريب 86 مليون أورو

    20-12-2010 عنابة: شحتي نبيل

    أمر المدير العام للجمارك، عبدو بودربالة، في سرية تامة، بإخضاع المديرين والإطارات العاملين على مستوى المركز الحدودي المريج بولاية تبسة، للاستفسار والتحقيق الداخلي، حول ملف تهريب 86 مليون أورو عبر نقاط المراقبة الجمركية، دون إخضاع المشتبه فيهم للإجراءات القانونية المتعامل بها جمركيا في التصريح بدخول وخروج العملة الصعبة.
    وحسب المصادر التي أوردت ”الخبر”، فإن تحرك المدير العام للجمارك جاء إثـر تلقي إدارة الجمارك الجزائرية، منذ قرابة أسبوعين، إرسالية عاجلة من طرف الديوانة التونسية، في إطار اتفاقية تبادل المعلومات الجمركية بين البلدين، تفيد بحصولها على قائمة تضم أسماء مجموعة من الأشخاص يصل عددهم 15 فردا، قاموا خلال الفترة الماضية بالتصريح القانوني بإدخال العملة الصعبة عن طريق المركز الحدودي التونسي، دون التصريح بها على مستوى الجمارك الجزائرية بالمركز الحدودي المريج بولاية تبسة. المراسلة العاجلة للديوانة التونسية عجلت بتحرك مصالح إدارة عبدو بودربالة، التي أوفدت لجنة تفتيش إلى المركز الحدودي بولاية تبسة، تم خلالها إخضاع معظم الأعوان والإطارات العاملين بالمركز إلى التحقيق، مع التدقيق في التواريخ التي سلمتها مصالح الديوانة التونسية لنظيرتها الجزائرية، التي تمكن من خلالها المشتبه فيهم من تمرير هذه الأموال الضخمة من العملة الصعبة عبر المركز الحدودي الجزائري، دون أن يتفطن لهم الجمركيون العاملون بمركز المريج.
    وذكرت المصادر ذاتها أن المدير العام للجمارك أمر بإخضاع الإطارات والأعوان، في حال إثبات ضلوعهم في مساعدة هؤلاء الأشخاص على تمرير هذه الأموال واختراق الحدود الجمركية بهذه السهولة، على المتابعة القضائية والفصل النهائي من الجهاز، خصوصا أنه من المحتمل أن يتخذ المدير العام، في الأيام القادمة، حسب ذات المصادر، عقوبات تحفظية في حق بعض المسؤولين والإطارات العاملين بالمركز الحدودي بتبسة.
    وتضمنت المراسلة التي سلمتها الديوانة التونسية للمدير العام للجمارك الجزائرية، حسب مصادرنا، قائمة بأسماء أشخاص جزائريين يقيم معظمهم بمناطق عين امليلة، عين فكرون، تبسة وعنابة، قاموا خلال السنة الجارية بالتصريح بمبالغ ضخمة من العملة الصعبة بقيمة 86 مليون أورو عبر نقاط المراقبة الجمركية التونسية.
    وحسب نفس المصادر، فإن السلطات التونسية تمتلك جميع الوثائق الإدارية التي تؤكد قيام المشتبه فيهم بتحويل العملة الصعبة بطريقة قانونية عن طريق التصريح الجمركي بمطار قرطاج بتونس، ومن ثم التوجه بها إلى العديد من الدول الآسيوية والخليجية، على غرار الصين، إمارة دبي وماليزيا وتركيا، بدليل حصول الديوانة التونسية على وثائق الحجز بوكالات السفر.

    http://www.elkhabar.com/ar/index.php?news=239181