تاريخ سياسة

الشاذلي بن جديد: أخطأنا بمنع الإسلاميين من الوصول للسلطة

قال: كنا سنتجنب فتح أبواب جهنم في الجزائر

الجزائر: بوعلام غمراسة
بعد نحو 20 عاما، اعترف الرئيس الجزائري الأسبق، الشاذلي بن جديد، بأن منع «الجبهة الإسلامية للإنقاذ» من الوصول إلى الحكم، كان خطأ، في إشارة إلى تدخل الجيش لإلغاء نتائج الانتخابات البرلمانية التي فاز بها الإسلاميون نهاية عام 1991، وعلى أساس موقف الجيش استقال الشاذلي من الرئاسة.
وأطلق بن جديد تصريحات سياسية نادرة، نشرها باحثان يابانيان، تناولت الوضع المتفجر الذي عاشته الجزائر مطلع التسعينات من القرن الماضي، بعد وقف زحف الإسلاميين نحو السلطة. وحسب تصريحات بن جديد التي جاءت في كتاب حول الوضع بالجزائر للباحثين كيسايشي ماساتوشي وواتانابي شوكو، فإن الشاذلي بن جديد صرح بأن الجزائر «كانت ستتجنب الوضع الخطير الذي تعيشه اليوم لو قبلت نتائج الانتخابات البرلمانية التي جرت في 1991»، ويعتقد على نطاق واسع أن منع وصول الإسلاميين إلى الحكم هو الذي فتح أبواب جهنم على البلاد.

ولم يسبق لبن جديد (80 سنة) أن تعاطى مع موضوع الحكم والإسلاميين والعنف في عهده، منذ تنحيه عن الرئاسة، قبل قرابة 20 سنة. وقد التقاه الباحثان اليابانيان بالجزائر، في إطار دراسة طويلة أعداها حول أوضاع البلاد من كل النواحي.

ونفى بن جديد تعرضه لانقلاب عسكري أفضى إلى رحيله عن الرئاسة بعد الإعلان عن فوز حزب جبهة الإنقاذ، الذي كان صدمة قوية بالنسبة للنخبة الحاكمة آنذاك. وأوضح قائلا: «من يزعم أن ما حدث انقلاب عسكري فهو مخطئ.. لقد تنحيت بمحض إرادتي، ومن دون أي ضغط».

الثلاثـاء 26 شـوال 1431 هـ 5 اكتوبر 2010 العدد 11634

http://aawsat.com/details.asp?section=1&issueno=11634&article=589617&feature=

—–

في إجابته عن أسئلة باحثين يابانيين
الشاذلي بن جديد يتحدث عن انتخابات 1991 وعن 5 أكتوبر والمسألة الأمازيغية
ENVOYER A UN AMI IMPRIMER SIGNALER UN ABUS
يزيد سليماني

أعلن عنها منذ أكثر من عامين، لا تزال مذكرات الشاذلي بن جديد لم تر النور بعد. منذ الندوة التاريخية التي أقامها أواخر نوفمبر في الطارف بشرق البلاد، والتي تطرق خلالها إلى العديد من الملفات الحساسة، لم يخرج الرئيس السابق بتصريح إلى العلن. في البداية كان الاعتقاد السائد هو أن الصمت الذي إلتزمه الرئيس السابق بعد ندوة الطارف كان مقصودا، لكي لا يزعج سير الانتخابات الرئاسية لـ 2009. لكن الواقع أكد أن الشاذلي بن جديد كان مدعوا لالتزام الصمت لمدة طويلة.

لكن إذا لم يتحدث الشاذلي بن جديد علنا في الجزائر فإنه تحدث لباحثين يابانيين، فقد نقلت يومية ليبرتي في عددها الصادر اليوم الاثنين 4 أكتوبر، تصريحات غير مسبوقة ومفاجئة أحيانا، أدلى بها الرئيس الجزائري الأسبق في حوار مطول أنجزه باحثان يابانيان مختصان في الشؤون الجزائرية، ونشرته صحيفة صوفيا أسيان ستاديس. ومن بين المواضيع التي تطرق إليها نجد انتخابات 1991 و 5 أكتوبر 1988 والمسألة الأمازيغية.

وفيما يتعلق بتوقيف المسار الانتخابي لـ1991 أكد الشاذلي أنه “كان ينبغي احترام اختيار الشعب الجزائري، وإعطاء الفرصة للجبهة الإسلامية للإنقاذ لتشكيل حكومتها”. ونفى أن يكون قد تعرض للضغط من أجل مغادرة السلطة، بل أكد أنه غادر بمحض إرادته.

وبهذا الخصوص أوضح الرئيس الأسبق:” لقد كنت مع استمرار المسار الديمقراطي، لكن أعضاء حزب جبهة التحرير الوطني كانوا خائفين وطلبوا مني إلغاء نتائج الانتخابات وإعادة إجرائها. رفضت ذلك احتراما للدستور وللعهد الذي قطعته عندما أقسمت على المصحف، بأن أحترم إرادة الشعب الجزائري. ما هو الرد الذي كانت سيقابلنا به الرأي العام الوطني والدولي لو ألغيت الانتخابات؟ كان سيعتقد أن الإصلاحات التي باشرها الشاذلي لم تكن إلا مناورة للبقاء في السلطة. ولهذا السبب قررت التخلي عن كل شيء. قدمت استقالتي احتراما للشعب الجزائري. استقلت برضاي التام من دون ضغوط من أية جهة كانت”.

وتحدث أيضا وبصراحة عن المسألة الأمازيغية، قائلا: “الأمازيغية هي عبارة عن نوع من التقاليد واللغة التي ميزت بعض القبائل، التي تنتمي إلى حضارات وثقافات سائدة قبل الإسلام، وهناك القليل من هذه القبائل من لا يزال يتمسك بأصوله. وأكد أن الأمازيغية لغة تجاوزها الزمن ولا يمكن تطويرها، وأن اللغة الأمازيغية اندثرت”.

http://www.tsa-algerie.com/ar/politics/article_2839.html

9 تعليقاً

إضغط هنا للمشاركة بالتعليق

  • Evénement du 5 octobre, processus électoral et question amazigh
    Les révélations choc de Chadli Bendjedid

    Par : Salim Koudil, Liberté, 4 octobre 2010

    Un document historique et académique algérien a été récemment publié au Japon. Il s’agit d’une longue interview accordée par l’ex-président de la République, Chadli Bendjedid, à deux chercheurs japonais, Kisaichi Masatoshi et Watanabe Shoko. Ces deux derniers travaillent sur l’Algérie depuis plusieurs années et ont déjà publié le premier livre en japonais sur l’Algérie.

    Liberté a pu se procurer le document écrit en deux langues, arabe et japonaise. Chadli Bendjedid y aborde, parfois avec une légèreté déconcertante, des sujets aussi sensibles que l’arrêt du processus électoral, l’amazighité et les évènements du 5 octobre. Ses déclarations sont quasiment inédites. Ainsi à la question : le pouvoir algérien devait-il accepter un gouvernement du FIS ?, l’ex-président a eu cette réponse. “oui, c’est vrai. Si le pouvoir avait accepté les résultats des élections, on ne serait pas arrivé à cette dangereuse situation. J’ai voulu que le peuple algérien assume la responsabilité d’avoir choisi ses représentants en toute liberté (…) il aurait fallu que nous respections le choix du peuple algérien et donner une chance au Front islamique du salut (FIS) de constituer son gouvernement.” Se voulant plus explicite, il dira qu’“il fallait juger le FIS par les lois et la constitution qui régissent l’état, et le fait de ne pas avoir respecté le choix du peuple a été une très grande erreur.” Constant dans sa position, il affirma que “la démocratie a donné au peuple algérien le choix des islamistes en toute liberté, exactement comme cela s’est passé en Palestine quand le peuple palestinien a voté pour Hamas”.

    Sa “lecture” est d’ailleurs anecdotique. Alors qu’il était le président du pays, il a expliqué que c’était un vote sanction “pour se venger des responsables du FLN qui ont commis de grandes erreurs à l’encontre du peuple algérien et dilapidé son argent, c’est ça la vérité”. Sur sa démission du 12 janvier 1992, Chadli a nié avoir été démis de ses fonctions en relatant ce qui s’est passé. “j’étais pour le processus démocratique et comme le peuple algérien avait choisi l’autre camp, nous devions leur donner le pouvoir et la possibilité de gérer le pays, mais les membres du FLN ont eu peur et ils m’ont demandé d’annuler les résultats des élections et de les refaire. j’ai refusé par respect à la constitution et à la promesse que je m’étais donnée quand j’avais juré sur le Coran de respecter la volonté du peuple algérien (…) quelle aurait été la réaction de l’opinion nationale et internationale si je les avais annulées ? Ils auraient pensé que les réformes qu’avait réalisées Chadli n’étaient qu’une manœuvre pour rester au pouvoir et c’est pour cette raison que j’ai décidé de tout quitter. j’ai déposé ma démission par respect au peuple algérien.” D’ailleurs, il insista sur ce point pour affirmer que “celui qui prétend qu’il y a eu un coup d’état se trompe, parce que j’ai démissionné de mon plein gré sans pression d’une quelconque partie”.

    Sur la question amazigh, Chadli a exposé un point de vue très réducteur et qui va faire sans doute réagir plus d’un. Ainsi, pour celui qui a présidé aux destinées du pays pendant 12 ans (1980-1992), “l’amazighité est une sorte de tradition et de langue de quelques tribus appartenant à des civilisations et cultures près-islamiques et il reste encore peu de tribus qui tiennent encore à ces origines”. S’improvisant anthropologue, l’ex-président va encore plus loin. “l’amazighité est une langue qui est dépassée par le temps et qui ne pourra pas se développer.” avant d’ajouter : “la langue amazigh a disparu.”
    Confirmant l’état d’esprit de nombreux représentants du système algérien, et en revenant sur le printemps berbère de 1980, Chadli n’a pas hésité à relier la question amazigh avec… la France. “je le dis sincèrement, il y avait un plan colonialiste de la part des services secrets français pour alimenter le sentiment d’appartenance à l’amazighité pour gagner la sympathie de ses groupes et les relier à la France afin de créer des problèmes internes dans le but d’exercer des pressions politiques sur le gouvernement algérien. et pour prouver ce que je dis, il faut voir ce que fait la France pour enseigner l’amazighité dans ses universités.” Il ajoutera que les évènements de 1980 étaient “politiques sous le couvert de la question amazigh et on peut dire qu’ils étaient politiques et culturels en même temps”.
    Mieux encore, continuant sur la question identitaire, il souligna qu’“il y a pas de spécificité à la nationalité algérienne ; les algériens appartiennent à la civilisation arabo-islamique”. Il soutiendra que, mis à part l’aspect politique, il n’y avait aucune différence entre les algériens, les tunisiens et les marocains. “du côté culturel, on appartient à la même histoire, culture et civilisation, qui est l’arobo-islamique. cette appartenance culturelle et civilisationnelle se prolonge de l’est du monde arabe jusqu’à l’Ouest et tous nous parlons la langue arabe, mais avec des dialectes différents, rien de plus”.
    à propos du 5 octobre 1988, l’homme de 91 ans insiste en précisant que “certains membres du FLN” étaient derrière “les évènements”. Selon lui, la cause des manifestations violentes (le bilan officiel était de 110 morts, alors que des sources médicales ont donné le chiffre de 500 morts et plusieurs milliers de blessés) était due au fait que “plusieurs responsables de l’appareil du FLN, et d’autres aussi, étaient contre la démocratie que j’essayais d’appliquer. la démocratie, la liberté de la presse et le fait de permettre au peuple de choisir ses représentants allaient mettre la lumière sur les erreurs des responsables. Tout cela mettrait en danger les avantages qu’ils avaient obtenus grâce au parti unique”.
    En plus de se présenter comme un démocrate, Chadli Bendjedid s’est aussi affiché comme un capitaliste convaincu. “je suis celui qui a changé le système du socialisme au capitalisme”, soutient-il, avant de revenir sur son parcours personnel. “À travers les longues expériences que j’ai vécues dans le système communiste de Ben Bella et le système socialiste de Boumediene, qui ont échoué totalement, j’ai eu une idée complète et claire sur la situation de l’Algérie.” Il expliquera sa “thèse” en affirmant que “c’est l’immobilisme qui m’a poussé à décider de changer le système et j’ai réalisé l’importance de léguer le pouvoir au peuple algérien, et ce, dans le cadre d’une véritable démocratie”.
    Cette longue interview publiée dans le n°27 du The journal Sophia Asian Studies est l’une des très rares interventions de Chadli Bendjedid depuis qu’il a quitté le pouvoir en janvier 1992. En 18 ans, il a donné deux interviews : en 2006 à l’hebdomadaire algérien Al Mouhakik et en 2007 à El Khabar.
    il a également fait une intervention, le 27 novembre 2008, lors du colloque organisé à El-Tarf en hommage au moudjahid Amar Laskri, dit Amara Bouglez, et la dernière remonte au 4 décembre 2008 sur les colonnes de Liberté et d’El-Khabar.

    http://www.liberte-algerie.com/edit.php?id=143594

  • Chadli Bendjedid: “J’étais pour le processus démocratique
    “J’étais pour le processus démocratique et comme le peuple algérien avait choisi l’autre camp, nous devions leur donner le pouvoir et la possibilité de gérer le pays, mais les membres du FLN ont eu peur et ils m’ont demandé d’annuler les résultats des élections et de les refaire. j’ai refusé par respect à la constitution et à la promesse que je m’étais donnée quand j’avais juré sur le Coran de respecter la volonté du peuple algérien (…) quelle aurait été la réaction de l’opinion nationale et internationale si je les avais annulées ? Ils auraient pensé que les réformes qu’avait réalisées Chadli n’étaient qu’une manœuvre pour rester au pouvoir et c’est pour cette raison que j’ai décidé de tout quitter. j’ai déposé ma démission par respect au peuple algérien.” Source Liberté.

  • Chadli Bendjedid: “Il fallait juger le FIS par les lois et la constitution qui régissent l’Etat”
    Dans une longue interview accordée à deux chercheurs japonais, Kisaichi Masatoshi et Watanabe Shoko, l’ex-président de la République, Chadli Bendjedid, a affirmé que si le pouvoir avait accepté les résultats des élections de décembre 1991, on ne serait pas arrivé à cette dangereuse situation. “J’ai voulu que le peuple algérien assume la responsabilité d’avoir choisi ses représentants en toute liberté (…) il aurait fallu que nous respections le choix du peuple algérien et donner une chance au Front islamique du salut (FIS) de constituer son gouvernement.” (…) ”Il fallait juger le FIS par les lois et la constitution qui régissent l’état, et le fait de ne pas avoir respecté le choix du peuple a été une très grande erreur.” (…)

    “La démocratie a donné au peuple algérien le choix des islamistes en toute liberté, exactement comme cela s’est passé en Palestine quand le peuple palestinien a voté pour Hamas”. ”Le votre des Algériens en décembre 1991 était un vote sanction pour se venger des responsables du FLN qui ont commis de grandes erreurs à l’encontre du peuple algérien et dilapidé son argent, c’est ça la vérité”. (Source Liberté)

    http://ffs1963.unblog.fr/2010/10/04/chadli-bendjedid-il-fallait-juger-le-fis-par-les-lois-et-la-constitution-qui-regissent-letat/

  • الرئيس الأسبق الشاذلي بن جديد لـ ” الشروق “:
    حسبي الله ونعم الوكيل في مروجي الأكاذيب والتحريفات
    2010.10.05 سميرة بلعمري

    جهات تريد تشويهي و سلب إنجازاتي..ووطنيتي غير قابلة للمزايدة والموازنة

    فند رئيس الجمهورية الأسبق السيد الشاذلي بن جديد تفنيدا قاطعا التصريحات التي تم تداولها على لسانه مؤخرا في الصحافة، سواء بالداخل أو الخارج، محتسبا الله في كل من نسب إليه تصريحات مغلوطة ومزيفة للحقائق ولا أساس لها من الصحة، مؤكدا أن هذه “الخرجة” غير البريئة في ظرف غير بريء، أهداف أصحابها معلومة لديه منذ أمد بعيد، مؤكدا أن تاريخ الشاذلي بن جديد معلوم لدى كل الجزائريين، ووطنيته غير قابلة للمزايدة أو الموازنة، ومناعته تحول دون التأثر بمثل هذه الأكاذيب والتحريفات.

    وأضاف رئيس الجمهورية الأسبق السيد الشاذلي بن جديد في تصريح خاص “للشروق اليومي” بخصوص التصريحات التي نقلها عدد من الجهات الإعلامية في الداخل والخارج قائلا: “كل ما تم تداوله على لساني لا أساس له من الصحة، ليست أبدا تصريحاتي، وإنما هي مجرد مغالطات وكذب وتزييف للحقائق، ومحاولة لتشويه الوقائع والسطو على التاريخ ليس إلا”، مشككا ضمن هذه السياق في نوايا الجهات التي نقلت هذه التصريحات وزعمها أنها عصارة بحث علمي ليابانيين، حيث قال محدثنا “الجهات التي نقلت هذه الأخبار معلومة عندي جيدا، وأهدافها أعرفها، كما أعرف عداءها لي منذ أمد طويل وليس اليوم فقط “.
    واستغرب رئيس الدولة الأسبق الذي وعد “الشروق اليومي” بلقاء مطول هذه “الخرجة” التي وصفها بغير البريئة، وقال “بعد كل هذه السنوات استفقت على سلب إنجازاتي وإصلاحاتي وإلحاقها بغيري”، في إشارة منه الى ما نسب إليه بالاستناد على ما دونه باحثان يابانيان، في حين قال الأب الروحي للديمقراطية والإصلاحات في الجزائر وفاتح أبواب التعددية الحزبية في الجزائر بكل عفوية أثاروا “طنطانو” بالكذب والتزييف والتلفيق، هو ليس كلامي، وأهداف أصحابه أعرفها جيدا، فما الجديد في مقولتي المعروفة والمتعلقة بكون الجزائر أمازيغية عربها الإسلام، قلتها ولازلت أرددها، وأنا أمازيغي عربني الإسلام، ومازلت على موقفي .
    وبكل طلاقة وصراحة ودون أية برتوكولات، أطلق الرئيس الأسبق دعوة الى الله قال فيها ” حسبي الله ونعم الوكيل في كل من يحاول تشويه الحقائق بالكذب ” .
    وعن الظرف الزمني لما يتم تداوله، مؤخرا وتزامنه مع ذكرى أحداث أكتوبر، استبعد محدثنا كلية أن تكون التصريحات التي وصفها بالكاذبة بريئة، ودون أهداف مسطر لها، يرجى تحقيقها من سلب الآخر إنجازاته وإصلاحاته، وقال أنه وصل الى نتيجة مفادها أن بعض الأطراف التي تحاول النبش في التاريخ وتحريفه تريد النيل من سمعته ومن ضرب وطنيته والتشكيك فيها، غير أن الشاذلي وبلغة المتحدي والواثق من نفسه، قال “تاريخي معروف عند الجزائريين، ووطنيتي غير قابلة للمزايدة أو الموازنة”، هذه الشطحات والتزييف للحقائق لن يؤثر علي بأي شكل من الأشكال، لأن ثقتي في الله عظيمة وثقتي في نفسي لا تتزعزع وطوال حياتي تصرفت رتعاملت مع الجميع بالنية والصدق والإخلاص والصراحة التامة، فأنا صافي وتاريخي صاف ونقي وناصع لا تؤثر فيه مثل هذه الخرجات المكشوفة.
    تصريحات الشاذلي “للشروق اليومي” تأتي في أعقاب تناول بعض الأطراف الإعلامية لأحاديث وتصريحات نسبت إليه وتبرأ منها، ويتعلق الأمر بقوله أنه لم يتعرض لانقلاب عسكري لإبعاده من السلطة، كما زعمت أنه قال أن وقف زحف الإسلاميين نحو السلطة كان خطأ كبيرا أنتج الوضع الذي اجتازته الجزائر خلال التسعينيات، كما نسب إليه على لسان يابانيين أن الحزب الحاكم يومها مارس عليه ضغوطا ليتدخل من أجل إلغاء الإنتخابات، وكذا قوله أن الأمازيغية لا تدرج ضمن عناصر الهوية الوطنية وهي التصريحات التي كذبها الرئيس جملة وتفصيلا.

    http://www.echoroukonline.com/ara/national/60766.html

  • بعد أن حمل الحزب مسؤولية مآسي البلاد واتهم بعض وجوهه بتدبير أحداث 5 أكتوبر
    مهري يرفض التعليق ويطالب الشاذلي بتوضيح تصريحاته والأفالان يشكك في المصدر والتوقيت

    2010.10.05

    رفض الأمين العام السابق لحزب جبهة التحرير الوطني، عبد الحميد مهري، التعليق والتعقيب على تصريحات الرئيس الأسبق، الشاذلي بن جديد، والتي حمل فيها الحزب العتيد مسؤولية ما وصلت إليه البلاد من مآسي مطلع تسعينيات القرن الماضي وأحداث 5 أكتوبر 88

    وقال عبد الحميد مهري، أمس، في اتصال مع “الفجر”، “إن أي توضيح أو تعقيب على هذه التصريحات، يجب أن يكون من الطرف الذي أطلقها، وليس من طرفي أنا”، في إشارة إلى أن الشاذلي بن جديد، مطالب بتسمية أعضاء الأفالان الذين قال بأنهم كانوا وراء أحداث أكتوبر 88، وما تبعها من مآس، كما رفض التعليق على ما قاله الشاذلي وفق ما ذكرت عدة جهات إعلامية نقلا عن صحفيين يابانيين التقيا الرئيس الشاذلي بخصوص إلغاء نتائج الانتخابات وتوقيف المسار الانتخابي بعد فوز الجبهة الإسلامية للإنقاذ المحلة بالدور الأول من تشريعيات 91.

    واكتفى عبد الحميد مهري، الذي كان وقتها يشغل منصب الأمين العام لحزب جبهة التحرير الوطني، بالقول أن “المواقف الرسمية للمكتب السياسي لحزب جبهة التحرير الوطني آنذاك، كانت معروفة وواضحة”.
    من جهته، قال الناطق الرسمي باسم حزب جبهة التحرير الوطني، قاسة عيسى “إن مصدر تصريحات الرئيس السابق الشاذلي بن جديد، مازال غامضا، وهل صرح الرئيس الأسبق فعلا أم لا؟، على اعتبار أن الدراسة أكاديمية، والكتاب لم نره بعد”، في إشارة واضحة إلى تشكيك الحزب العتيد في الهدف الحقيقي من العودة إلى النبش في هذه المرحلة الحساسة من تاريخ الجزائر، خاصة وأنها صدرت من أطراف خارجية وكذا تزامنها مع ذكرى 5 أكتوبر وحديث المصالحة وعودة التائبين. وأضاف المحدث في اتصال مع “الفجر”، بأن الأفالان يفضل التريث إلى حين التأكد من مصدر التصريحات ومصداقيتها، معتبرا أن ما نشر إلى حد الآن لا يعدو أن يكون تعاليق، “والحزب يرفض التعليق على التعليق”، وأكد عيسى قاسة ، بدوره، أن “المكتب السياسي للأفالان كان قد اصدر بيانا آنذاك وموقفه كان صريحا”.

    وكانت قناة “الجزيرة” قد تحدثت، أمس، عن تصريحات أدلى بها الرئيس الشاذلي بن جديد لصحفيين من اليابان، يقول فيها إن النظام لم يتعامل بديمقراطية مع نتائج تشريعيات 1991، الأمر الذي أوصل البلاد إلى وضع خطير، وأضاف أنه كان ينبغي احترام إرادة الشعب الذي كان يريد معاقبة الأفالان، وأشار إلى انه لم يقل وإنما استقال بمحض إرادته، إيمانا منه بالمسار الديمقراطي المنتهج، وبعد أن طلب منه البعض إلغاء النتائج.
    وأضاف الشاذلي بن جديد، وفق ما نقلته القناة القطرية، لدى حديثه عن أحداث 5 أكتوبر، أن بعض أعضاء حزب الأفالان كانوا وراء تحريك الأحداث، انتقاما من الإصلاحات التي تمت مباشرتها آنذاك، والتي تنمعهم من الامتيازات والاختلاس والفساد.

    حسان. ح

    http://www.al-fadjr.com/ar/national/162615.html

  • جهات خفية تحاول إشعال نار الفتنة في منطقة القبائل: الشاذلي بن جديد لم يُدل بأي تصريح يُقصي الأمازيغية من عناصر الهوية الوطنية
    الأربعاء 06 أكتوبر 2010 | الحدث

    فاطمة الزهراء.أ
    أكدت مصادر موثوقة لـ ”البلاد”، أن الرئيس الجزائري الأسبق الشاذلي بن جديد ”لم يُدل أبدا بما تناقلته وسائل إعلام محلية وأجنبية هذا الأسبوع”، في إشارة إلى بعض الملفات الحساسة التي طُويت صفحاتها منذ زمن منها الأزمة التي عاشها الجزائريون طيلة عشرية سوداء، حيث تحاول هذه الجهات -حسب المصادر ذاتها- ”مجددا زعزعة وضرب استقرار الجزائر لا سيما فيما يتعلق بمسألة القضية الأمازيغية”.

    وأفادت مصادرنا نقلا عن مصادر مقربة من الرئيس أن ”مواقف بن جديد كانت دائما ثابتة وصريحة، ولم تتغيّر، منها على سبيل المثال المسألة الأمازيغية، حيث تمسك الشاذلي طوال مشواره السياسي بموقفه الشجاع”، حيث يقول بن جديد ”إن الجزائر أمازيغية عرّبها الإسلام”، وإلى هذا الحدّ يعتبر تفكير الشاذلي تفكير جميع الجزائريين عبر التاريخ والعصور، فمن منا لا يعرف أن الجزائر وباقي دول شمال إفريقيا كانوا قبائل يتحدثون مختلف اللهجات المكونة للغة الأمازيغية قبل مجيء الإسلام ومع الفتوحات الإسلامية رحّب شعوب المنطقة بالإسلام والفاتحين وتعلموا اللغة العربية، وسجّل التاريخ هذه الأحداث وأرّخ لجميع مراحل تطور هذه الشعوب.
    وأشارت المصادر ذاتها في إطار متصل أن ”الشاذلي بن جديد لا يُمكن الشك في مواقفه التاريخية، فكيف يُعقل أن يتخلى صاحب المقولة المشهورة ”أنا أمازيغي عرّبني الإسلام” عن هذا النهج في يوم من الأيام، ولسوء حظها، تضيف، أخطأت تلك الجهات التي تحاول ”إشعال نار الفتنة في استهداف بن جديد أو ضرب استقرار الجزائر”، بإسناد تصريحات كاذبة تزعم فيها أن الشاذلي قال في تصريحاته لباحثين يابانيين قدما للجزائر قصد إعداد كتاب حول الوضع في الجزائر سنوات التسعينيات، أن ”اللغة الأمازيغية لا تعدّ مكونا من مكونات الهوية الوطنية.
    ويرى المتتبعون لتداعيات هذه التصريحات المقصودة التي جاءت في وقت مدروس تزامنا وأحداث الـ 5 أكتوبر 1988 أيام حكم الشاذلي، قصد إثارة الفتنة وزرع الشكّ في نفوس الجزائريين بخصوص نوايا السلطة خاصة أبناء منطقة القبائل. وأضاف المحللون في هذا الشأن أنه ”لا بدّ من ردّ فعل قوي من طرف السلطات الجزائرية ووسائل الإعلام الجزائرية، لوقف هذه المهازل التي منذ أن نشرت يومية وطنية محتوى الكتاب الذي أعدّه الباحثون اليابانيون، وجدت القنوات الأجنبية المعروفة بعدائها للجزائر واستغلال أدنى فرصة للنيل من سمعة شرفاء الجزائر، أبوابا واسعة للتحليل وتضخيم حجم التصريحات متمسكة بالتصريحات المزعومة الملفوفة ضدّ شخص الشاذلي بن جديد، وأشارت المصادر ذاتها المتتبعة إلى أن ”الاستمرار في نشر المغالطات وفتح أبواب التعليق عليها من شأنه المساس بأمن البلاد وزعزعة استقرارها”. وأكدت أوساط واسعة أن الحل الوحيد لوقف جميع المغالطات والتزوير العلني لتاريخ الجزائر على وجه الخصوص في المرحلة المعروفة بالعشرية الدموية، هو حسم الأمور وإسراع الرئيس بن جديد في نشر مذكراته التي تؤرخ حقيقة هذه الفترة. تجدر الإشارة إلى أن وسائل إعلام وطنية وأجنبية هذا الأسبوع نشرت تصريحات، استنادا إلى الكتاب الذي نشره كل من الباحثين اليابانيين ”كيسايش ماساتوشي” و”واتانابي شوكو”، أسندت للرئيس الأسبق الشاذلي بن جديد، تتعلق بمسألة الهوية الوطنية، المسار الانتخابي 1992 ونظام الحكم في الجزائر بصفة عامة.

    http://www.elbiladonline.net/modules.php?name=News&file=article&sid=23698

  • Il dément le contenu de son interview accordée à deux chercheurs japonais

    Chadli Bendjedid se dit la cible de «cercles malveillants»
    El Watan, 7 octobre 2010

    L’ancien président de la République, Chadli Bendjedid (1979-1992), réagit aux articles parus dans les quotidiens Liberté et El Watan qui ont repris ses propos publiés dans une revue scientifique japonaise, The Journal of Sophia Asian Studies (n°27).

    Il tente tout simplement de démentir le contenu de l’interview accordée à deux chercheurs japonais, Masatoshi Kisaichi, docteur en histoire et professeur à l’université Sophia du Japon, et Shoko Watanabe, universitaire japonaise spécialisée dans les études d’anthropologie, de sociologie et d’histoire du Maghreb, dont nous avons obtenu une copie. «Tout ce qui a été donné en mon nom n’a aucune part de vérité. Ce ne sont pas mes déclarations ; ce sont des contrevérités, des mensonges et une déformation des vérités», estime-t-il dans une déclaration faite au quotidien arabophone Echourouk, dans son édition d’hier.

    «Je connais les parties qui ont rapporté ces déclarations. Je connais également leurs objectifs et leur animosité à mon égard qui ne date pas d’aujourd’hui», ajoute-t-il, en défendant son parcours à la tête de l’Etat.L’ancien président de la République, qu’El Watan avait tenté de contacter avant la publication du contenu de son interview, s’est contenté d’accuser la presse qui, à ses yeux, voulait juste «attenter à sa personne et à sa réputation».Ainsi, il rappelle sa fameuse déclaration selon laquelle «l’Algérie est amazigh, arabisée par l’Islam».
    «Je suis amazigh arabisé par l’Islam et ma position ne changera pas», avait-il lancé.

    Le reste de l’article n’est constitué que de commentaires de son auteur.Dans sa longue interview accordée aux deux chercheurs japonais qui maîtrisent la langue arabe, Chadli est revenu sur plusieurs questions relatives aux événements du 5 octobre 1988, l’arrêt du processus électoral en 1992, sa démission de la présidence de la République en 1992 et l’amazighité à laquelle il a dénié le fait d’être une composante de l’identité algérienne.

    Madjid Makedhi

    ——————————————————————————–

    Professeur Masatoshi Kisaichi : «J’ai l’enregistrement…»

    Le professeur japonais, Masatoshi Kisaichi, auteur de l’interview de l’ancien président de la République, Chadli Bendjedid, confirme l’authenticité du document publié dans la revue scientifique, The Journal of Sophia Asian Studies (n°27). Une revue de l’université Sophia de Tokyo. Contacté par email (Internet), le professeur affirme que «l’interview a été réalisée le 4 mai 2008 au domicile du président Chadli».
    «On a fait l’interview directement en langue arabe», nous déclare-t-il. Masatochi Kisaichi refuse de polémiquer à ce sujet. Il affirme que l’interview est totalement enregistrée. «Avec le consentement de monsieur Chadli, j’ai enregistré la totalité de l’interview», atteste-t-il.
    Madjid Makedhi

    http://www.algeria-watch.de/fr/article/pol/anp_presidence/chadli_dement.htm

  • الجزائر: الشاذلي بن جديد يعود هذا الأسبوع بحرب الذكريات في انتظار المذكرات
    باحثان يابانيان نسبا له تصريحات سارع إلى تكذيبها
    2010-10-12

    الشاذلي بن جديد

    الجزائر ـ القدس العربي ـ من كمال زايت ـ عاد الرئيس الجزائري الأسبق الشاذلي بن جديد إلى واجهة الأحداث هذا الأسبوع، على شاكلة القصة الشهيرة التي كتبها الأديب الجزائري الراحل الطاهر وطار، والتي تم اقتباسها لتكون واحدة من أشهر المسرحيات التي عرفها المسرح الجزائري.
    ولكن الشاذلي عاد إلى الواجهة ليثير جدلا واسعا حول واحدة من أهم المراحل التي عاشها بلد المليون ونصف مليون شهيد بعد الاستقلال، أي نهاية ثمانينات وبداية تسعينات القرن الماضي.

    شرارة هذا الجدل كان إعادة نشر صحيفة “ليبرتي” ( خاصة صادرة بالفرنسية) لتصريحات قالت بأن الرئيس الأسبق الشاذلي بن جديد أدلى بها لباحثين يابانيين، وبدا الموضوع منذ البداية غريبا، فالرئيس بن جديد لم يتحدث للصحافة منذ مغادرته السلطة عام 1992 إلا مرة أو مرتين، ولم يدل إلا بخطاب واحد في ندوة تاريخية منذ عامين أثار أيضا زوبعة كبيرة.

    الكلام المنسوب إلى الرئيس الشاذلي يتعلق بأحداث 5 أكتوبر/ تشرين الأول 1988 التي قال عنها بأنها كانت من تدبير بعض من قيادات جبهة التحرير الوطني ( الحزب الواحد والحاكم آنذاك) مشيرا إلى أن تلك الأحداث لم تكن عفوية وإنما كانت مدبرة.

    وأوضح الرئيس الأسبق أن تلك الأحداث ( خلفت 110 قتيل حسب الأحداث الرسمية) تم تحريكها بسبب رفض جهات في السلطة آنذاك الانفتاح والذهاب إلى الديمقراطية وتطبيق الإصلاحات التي كان يريد فرضها.

    ولعل التصريحات التي أثارت جدلا أوسع هي تلك المتعلقة بالأمازيغية، فسحب الصحيفة فإن الشاذلي اعتبر أن الأمازيغية هي مجرد تقاليد ولغة ميزت بعض القبائل، التي تنتمي إلى حضارات وثقافات كانت موجودة قبل الإسلام، وأن القلة القليلة من تلك القبائل لا تزال متمسكة بهويتها، وأن الأمازيغية لغة تجاوزها الزمن ولا يمكن تطويرها.

    كما عاد الشاذلي إلى ما يسمى بأحداث الربيع الأمازيغي عام 1980، والتي تعتبر أكبر انتفاضة شعبية عرفتها منطقة القبائل، إذ قال أن تلك الأحداث كانت من تدبير جهات فرنسية أرادت خلط الأوضاع في الجزائر، واستقطاب سكان منطقة القبائل بهدف توظيفهم لزعزعة استقرار البلاد.

    من جهته أخرى توقف الرئيس الشاذلي بن جديد عند نقطة فاصلة وهي استقالته من الرئاسة في يناير/ كانون الثاني 1992، وإلغاء نتائج الدور الأول من الانتخابات البرلمانية التي فاز بها الإسلاميون، مؤكدا على أنه كان يقف إلى جانب خيار مواصلة الانتخابات وتقبل النتائج، وإعطاء فرصة للجبهة الإسلامية للإنقاذ (المحلة) لتشكيل حكومتها.

    وأوضح الرئيس الأسبق أن أعضاء بارزين في الحزب الحاكم آنذاك هم الذين كانوا يعملون من أجل إلغاء نتائج تلك الانتخابات.

    واعتبر أن الأحداث المأساوية والدموية التي عاشتها الجزائر طوال أكثر من عشرية كاملة عقب قرار توقيف الانتخابات خير دليل على أن القرار كان خطأ كبيرا، معتبرا أنه قرر الاستقالة من منصبه احتراما للشعب الجزائري، في إشارة ضمنية إلى أنه لم يدفع إلى الاستقالة دفعا مثلما تروج لذلك الكثير من الروايات.

    تكذيب وتلفيق
    التصريحات التي نسبت للرئيس الأسبق لم تمر مرور الكرام، إذ توالت الردود فيما يتعلق بالنقاط التي تطرق إليها، خاصة من طرف المناضلين من أجل القضية الأمازيغية، الذين اعتبروا أن كلامه يتضمن إساءة لتضحيات المئات من شهداء القضية الذين قضوا خلال عمليات القمع التي شهدتها منطقة القبائل في عام 1980، والتي أمر بها الشاذلي بن جديد نفسه.

    وكان رئيس بلدية تيزي وزو ( 120 كيلومتر شرق العاصمة) أول الذين ردوا على تصريحات الشاذلي بن جديد معتبرا أن ما نشر على لسانه إهانة لمنطقة وسكانها الذين عانوا الأمرين طوال عقود من الزمن، للحصول على اعتراف بهويتهم، وبلغتهم الأمازيغية كلغة وطنية إلى جانب اللغة العربية.

    الرئيس الشاذلي بن جديد سارع إلى تكذيب ما نقل على لسانه، إذ أكد على صفحات “الشروق” ( خاصة) مؤكدا على أن الأمر يتعلق بتصريحات مغلوطة وأن كل ما نسب له تزييف للحقائق.

    وقال أن تلك التصريحات التي نسبت له لم تكن مجرد خطأ أو مصادفة، مشددا على أنها مؤامرة مدبرة، وأن اختيار التوقيت ليس اعتباطيا، وأن أهداف أصحابها معلومة لديه منذ أمد بعيد ( دون الكشف عن الذين يقفون وراءها).

    وأكد أن تاريخه معروف لدى كل الجزائريين، وأن وطنيته غير قابلة للمزايدة، وأن مناعته تجعله لا يتأثر بمثل تلك الأكاذيب.

    وأشار إلى أن نشر تصريحات مزيفة في الصحف محاولة لتشويه الوقائع والسطو على التاريخ ليس إلا، مشيرا إلى أن “الجهات التي نقلت هذه الأخبار معلومة عندي جيدا، وأهدافها أعرفها، كما أعرف عداءها لي منذ أمد طويل وليس اليوم فقط “.

    وقال من الغريب أنه بعد كل هذه السنوات استفيق على محاولة سلب إنجازاتي وإصلاحاتي وإلحاقها بغيري، وختم كلامه بالقول: ” حسبي الله ونعم الوكيل في كل من يحاول تشويه الحقائق بالكذب ” .

    ولكن كلام الشاذلي وتكذيبه لما نسب إليه من تصريحات لم يضع حدا للجدل، لأنه يبقى من الوارد أن تدخل شخصيات أخرى حلبة الصراع حول الذكريات، علما وأن الشاذلي بن جديد لم يصدر مذكراته بعد.

    ويدور الكلام حول مذكرات الرئيس الشاذلي بن جديد منذ أكثر من 4 سنوات، وقد تم الانتهاء منها منذ حوالي عامين، وقد عمل معه لإنجاز تلك المذكرات الكاتب الصحافي عبد العزيز بوباكير، وينتظر أن تثير تلك المذكرات حينما تصدر جدلا أوسع، علما وأن الرئيس بن جديد يثير زوبعة في كل مرة يفتح فيها فمه للكلام، وقد كان قليل الكلام منذ مغادرته للسلطة عام 1992.

    جولة سابقة
    ليست هذه المرة الأولى التي يثير فيها الرئيس الشاذلي بن جديد أزمة من حوله، فقد سبق وأن أدلى بخطاب في ندوة تاريخية بمدينة “الطارف” ( مسقط رأسه) عام 2009، وحسب ما نقلته الصحف فإن خرج الرئيس الجزائري الأسبق انتقد تعديل الدستور الذي سمح للرئيس عبد العزيز بوتفليقة بالترشح لولاية ثالثة في انتخابات الرئاسة التي جرت في أبريل/ نيسان 2009.

    وذكر أنه يفضل النظام برلماني لأنه يؤسس حسبه لعلاقة قوية بين السلطة والشعب، معتبرا أن التعديل الذي قام به الرئيس بوتفليقة أسس لنظام رئاسي مطلق على حساب الرقابة التي يمكن أن يمارسها البرلمان.

    ونسبت الصحافة للرئيس الشاذلي انتقادات لاذعة ضد وزير دفاعه السابق اللواء المتقاعد خالد نزار، معتبرا أن هذا الأخير من دفعة “لاكوست” (رئيس الوزراء الفرنسي خلال سنوات الثورة)، والذي اختار مجموعة من الضباط الجزائريين للهروب من الجيش الفرنسي والالتحاق بالثورة، بهدف اختراقها والحفاظ على مصالح فرنسا إذا ما خسرت الحرب واضطرت لمغادرة الجزائر.

    وعاد الشاذلي بن جديد بعد أيام لينفي كل ما نسب إليه من تصريحات، مؤكدا على أن كلامه بمناسبة الندوة التاريخية حرف من طرف الصحافيين، وأن ما نشر على لسانه لا علاقة له بالخطاب الذي ألقاه بتلك المناسبة.

    ولم يفوت آنذاك اللواء نزار الفرصة من أجل الرد على رئيسه السابق، متهما إياه بتخريب البلد و الهروب بسبب عدم كفاءته في إدارة شؤون الحكم، مشيرا إلى أن تلك التصريحات عبارة عن تصفية حسابات بينهما.

    وأوضح أنه كان معارضا لتولي الشاذلي مقاليد السلطة عند وفاة الرئيس الأسبق هواري بومدين في 1978، مشددا على أن معارضته لتولي الشاذلي الحكم مرده قناعته بعدم قدرته على تولي شؤون الدولة، وأنه كان يفضل عليه وزير خارجية بومدين آنذاك عبد العزيز بوتفليقة.

    http://www.alquds.co.uk/index.asp?fname=online\data\2010-10-12-15-03-50.htm

  • سؤال واحد // هل كان في ذالك الزمان رجل واحد يؤمن بالله و الموت و يوم الحساب و الذي كان يخاف الله لان أدا اليمين و هل الرسول صلى الله عليه وسلم لم يكمل دعواته للاسلام و استغفر الله // و لهاذا اقول ان اليهود لعنهم الله لم يفعلوا ما يفعلون حكام المسلمين العرب في شعبهم – حسبنا الله و نعمة الوكيل –