تاريخ

حلقة خاصة من التلفزيون الجزائري عن رهبان تيبحرين بمشاركة الصحفيين منير بوجمعة وعيسى خلاّدي

على غير العادة المتبعة حينها في عدم االتطرق إلى الملفات الأمنية و القضايا السياسية الحساسة، بثت القناة الثانية للتلفزيون الجزائري يوم 13 جويلية 2009 حلقة خاصة من برنامج Questions d’Actu حول إسقاطات تصريح الجنرال الفرنسي بوشوالتر عن التورط غير المباشر للجيش الجزائري في مجزرة رهبان تيبحرين عام 1996. واستضافت الحصة كل من الصحفيين منير بوجمعة من جريدة ليبرتي وعيسى خلادي من جريدة اليوم الناطقة بالفرنسية وهما معروفان بكونهما يمثلان جناحا من داخل السلطة الفعلية في الجزائر فلا غرابة من استضافتهما للدفاع عن رواية النظام الجزائري في قضية الرهبان.
وردت في الحلقة أيضا تصريحات لإيف بوني القائد السابقة لمديرية أمن الإقليم الفرنسية و رينا شيرمان مؤلفة كتاب Le huitième mort de Tibhirin الذي كرسته لرفيقها Didier Contant الذي انتحر خلال إجراءه تحقيقات حول مقتل الرهبان…

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  • Abdelkader Tigha, ancien militaire algérien, affirme que les services secrets ont commandé le rapt des moines au GIA, qui aurait ensuite dérapé, rapporte Europe1 aujourd’hui.

    Agé de 32 ans au moment des faits en 1996, Tigha affirme être bien placé pour connaître le déroulement des faits puisqu’il était alors sergent-chef au service de recherches et d’investigations à Blida, au Nord de l’Algérie. Il a été entendu sept heures jeudi par le juge Trévidic.

    Selon lui, les choses ont dérapé quand les sept religieux français ont été confiés par le premier groupe du GIA à un second groupe, qu’il appelle Zone 2, beacoup plus radical.

    Ce témoin assure que le rapt des moines, à l’initiative des services algériens, a dérapé. “Au moment où ils ont été transférés à la zone 2 du GIA, où ils ont changé de main, l’affaire a échappé aux services. Ils ne pouvaient plus rien faire”, a expliqué Abdelkader Tigha sur Europe 1. “(Les moines) ont alors été égorgés par l’émir de
    la Zone 2 à l’époque. C’était un engrenage.”

    Le scénario initial, selon Tigha, était de laisser les Français aux mains du GIA, les libérer contre une rançon et faire passer les services pour les sauveurs. Quand les militaires ont appris le massacre des sept religieux, ils ont attendu deux semaines avant de partir à leurs recherches